D’après le profil de Facebook du Conseil National du Patrimoine Culturel
S’est présenté devant l’UNESCO le dossier des Savoirs du Maîtres du Rhum Léger pour sa virtuelle inclusion dans la Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité.
Les savoirs des maîtres du rhum, autant que les endroits usiniers où se développe le procès de transmission de ces connaissances, ont été déclarés Patrimoine Culturel de la Nation Cubaine à l’année 2016. Récemment s’est présenté devant l’UNESCO le dossier des Savoirs du Maîtres du Rhum Léger pour sa probable inclusion dans la Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité. Les Maîtres du Rhum Léger de Cuba sont les détenteurs de cette tradition : hommes et femmes associés pendant les décennies à la profession de la création artisanale et fabrication du rhum léger. Cette communauté est intégrée par deux Premiers Maîtres, sept Maîtres et quatre Maîtres Candidats, récipiendaires, gardians et transmetteurs des savoirs d’une tradition de plus de 155 ans.
Les Maîtres du Rhum Léger sont des hommes et des femmes attachés pendant plusieurs décennies à la profession de la création artisanale et fabrication du rhum léger. Un Maître est récipiendaire des connaissances qui mélangent la science, la tradition et la sensibilité. Ses créations commencent avec l’idée, la défense de la signification qui elle porte et l’achèvement à manière d’un chef-d’œuvre. Cette tâche implique une connaissance transmis de génération en géneration et compris dès la protection des entrepôts de vieillissement, la compréhension des contenus et caractéristiques des substances, l’histoire de chaque tonneau jusqu’à les potentialités des certaines mélanges pour produire des formes, arômes, saveurs et textures particulaires.
Les Maîtres du Rhum Léger travaillent dans les usines du rhum de Cuba —distilleries, entrepôts de vieillissement naturel, salons des mélanges. Ils jouent un rôle principal dans les successifs procès de création qui partagent la tradition et l’innovation, associés à la production de ce spiritueux traditionnel dérivée de la canne à sucre.
Après l’année 1862, s’est développé une succession ininterrompue des savoirs des Maîtres du Rhum Cubain. Son héritage est présent dans les entrepôts de vieillissement où les successives générations des Maîtres ont apporté son patrimoine aux eaux-de-vie et rhums contenus dans les tonneaux de chêne. D’abord, les Maîtres représentent une sorte de pont culturel entre les marques, régions du pays et du Monde. Or ils bataillent pour la consommation responsable de ces boissons dans la société.
L’inscription des Savoirs des Maîtres du Rhum Léger dans la Liste Représentative référée, soulignerai au niveau international la diversité du patrimoine immatériel des cubains. Cette probable inclusion serait une nouvelle étape dans la promotion des valeurs traditionnelles de la culture du rhum cubain, ses bonnes pratiques à l’intérieur des espaces culturels où s’est formé et, finalement, ses liaisons avec les autres manifestations de la culture populaire traditionnelle.